PRENDRE SOIN DE SON INTESTIN EST LA SOLUTION SANTE

PRENDRE SOIN DE SON INTESTIN EST LA SOLUTION SANTE

Mon week-end a été plutôt festif et je vous avoue que je n’ai pas vraiment fait attention à ce que je mangeais. Mon plaisir du moment était de profiter des bonnes chairs, du vin et des instants partagés avec ma famille et mes amis sous le soleil radieux que nous offre ce bien joli mois d’octobre. 

J’ai appliqué la fameuse règle de la loi de Paretto des 80 / 20, c’est-à-dire, à 80% de mon temps je suis consciente de ce que je mange et de ma façon de vivre et le 20% restants je relâche un peu mon mental et m’accorde une marge de liberté pour ne pas me sentir frustrée et/ou me couper des bons moments de ma vie sociale. (Je vous avoue qu’en  ce moment j’en suis plutôt à 60-40). 

Je reste toutefois attentive à ma santé et mon attention s’est portée la semaine dernière sur un un article intitulé « la mort commence dans le côlon ». J’y ai appris beaucoup de choses intéressantes que je souhaite partager avec vous aujourd’hui pour vous encourager à prendre soin de votre intestin et avoir un côlon en pleine santé. Pour rappel  le côlon est la dernière partie de l’intestin, celle juste avant le rectum.

Les symptômes d’un côlon malade sont :

❎ constipation rebelle

❎ ballonnements

❎ diarrhées

❎ inflammations diverses

❎ altération de la peau

❎ instabilité d’humeur

❎ ou plus grave comme le cancer du côlon

J’ai lu dans cet article, que lors d’autopsie, il n’est pas rare de constater que le côlon de la personne décédée est fortement encombré d’excréments. Or, un côlon encombré génère toutes sortes de maladies telles celles citées plus haut.

En effet, un intestin malpropre c’est une immunité altérée. Une immunité altérée c’est s’exposer à toutes sortes de maladies infectieuses et inflammatoires touchant les sphères digestives, respiratoires et urogénitales.

En outre et ce que peu de personnes savent (y compris les médecins), un côlon en mauvaise santé déclenche des troubles émotionnels. Et oui ! Ce sont dans les intestins qu’est produite la sérotonine. La sérotonine c’est l’hormone de la bonne humeur. C’est ici que l’on comprend que notre intestin est notre deuxième cerveau. 

Ce phénomène, Giulia Enders, auteur du livre « Le charme discret de l’intestin » l’explique très bien. L’intestin et le cerveau sont directement reliés par le nerf vague. Un intestin en mauvais état rendra la communication plus difficile via ce nerf entre l’intestin et le cerveau. Ce nerf n’étant pas suffisamment stimulé une zone émotionnelle du cerveau devra gérer des sentiments désagréables. Ce qui explique que les personnes souffrant d’un intestin irritable sont plus sujettes aux états anxieux et à la dépression.

Une personne anxieuse ou dépressive peut souffrir depuis un certain temps de petites inflammations non décelées, d’une mauvaise flore intestinale ou d’un intolérance alimentaire non identifiée. Ce qui est compliqué pour un médecin de détecter un intestin irritable c’est qu’aucun dommage n’est visible et ne peut être repéré au niveau de l’intestin.

En lisant ces quelques lignes, je pense que vous comprenez déjà pourquoi il est capital de s’occuper de ses intestins.

Toutefois, on ne devrait pas avoir à le faire. En effet, un corps sain a la capacité à se régénérer pour s’assurer une bonne santé. Un corps sain est également pourvu d’une armée de milliers de milliards de micro-organisme qui peuplent le côlon et qui, nuit et jour, le protègent, le nettoient et empêchent les bactéries et levures nuisibles de se développer.

Cette armée de micro-organisme s’appelle la flore intestinale ou encore le microbiote.

J’adore ce nom : flore intestinale. J’ai appris dans l’article que j’ai lu que ce nom vient du grand nombre d’espèces de bactéries et de levures qui cohabitent, comme les différentes plantes d’un jardin botanique. Ce microbiote est aussi personnel que nos empreintes digitales. Chacun a le sien.

Il ne tient donc qu’à nous de prendre soin de notre joli jardin fleuri intérieur rempli d’espèces différentes en le réensemençant régulièrement, en éliminant les mauvaises herbes et en lui apportant de l’engrais.

Si on ne le fait pas, notre jardin peut vite se transformer en un affreux dépotoir nauséabond dans lequel se réfugie les espèces nuisibles qui peuvent déclencher les maladies.

Ce qui nous amène à comprendre que des selles qui ont une odeur trop prononcée est un signe que notre côlon est encombré. 

En effet, la principale fonction du côlon étant de faire fermenter les aliments incomplètement digérés pour en extraire les derniers nutriments et les faire passer dans le sang, il ne laisse que des déchets inutilisables qui sont évacués régulièrement et qui ne dégagent pas de mauvaises odeurs.

La question maintenant est : d’où vient un côlon encombré ?

Un côlon encombré, on l’a vu, est un signe que notre corps produit beaucoup trop de déchets. Trop déchets à évacuer signifie qu’à un moment donné  il se produit un engorgement. Les déchets stagnent et c’est la porte ouverte au développement des espèces nuisibles et vont altérer l’équilibre de la flore intestinale. 

De quelle manière manière peut-on éviter ce trop plein de déchets ?

Recette no 1 : diminuer la viande, les produits laitiers et les sucres

Naturellement les déchets proviennent en grande partie de la nourriture que l’on ingurgite. Une alimentation concentrée en viande, en produits laitiers, en sucre (dans le sucre j’y intègre le gluten) est la cause principale d’un dérèglement de la flore intestinale.

Il se trouve que ce type de nourriture se trouve dans une alimentation dite équilibrée. Elle est la base d’une alimentation traditionnelle que l’on connaît ici.

Recette no 2 : en mangeant des fibres

Dans cette assiette traditionnelle manquent cruellement les fibres que l’on retrouve dans les fruits, les légumes, les céréales complètes non transformées, les baies, les noix. Si les fibres ne sont pas essentielles à notre organisme, elles contribuent largement à l’entretien de notre flore intestinale qui s’en nourrit et les transforme en acides organiques qui protègent et régénèrent la muqueuse intestinale. Elles sont transformées en pré biotiques et elles stimulent la croissance des bactéries pro biotiques ou bonnes bactéries de l’écosystème intestinal.

Il est également préférable de consommer des aliments bios qui ne contiennent pas de pesticides et de conservateurs. Les pesticides sont cancérigènes et les conservateurs altèrent largement la flore intestinale. Sans parler des additifs, notamment le E466 qui est un émulsifiant et qui est reconnu pour perturber le microbiote et irrite le côlon.

Recette no 3 : en mangeant des produits lactofermentés

La lactofermentation est un moyen de conservation par fermentation. La fermentation permet le développement de bactéries qui ont des caractéristiques pro biotiques. Vous pouvez lire mon article sur la kombucha pour en savoir plus.

Comme produits lactofermentés on trouve :

✅ la choucroute

✅ la kombucha 

✅ le kimshi (choucroute coréenne)

✅ le lait fermenté (une partie du lactose est transformé en acide lactique. Les intolérants au lactose peuvent en consommer)

Un produit lactofermenté pasteurisé n’a plus les mêmes vertus. La pasteurisation tue toutes les bactéries, les mauvaises comme les bonnes. Donc dans ce cas-ci un produit pasteurisé n’est plus intéressant nutritivement parlant.

Recette no 4 : en limitant l’alcool et le café

Ces boissons, surtout l’alcool, sont très agressives pour les muqueuses gastro-intestinales 

Recette no 5 : en faisant des purges

une fois par semaine, il est recommandé de vidanger ses intestins en faisant une purge. Cette purge peut se faire avec du chlorure de magnésium, de l’huile de Ricin ou encore du sel d’Epsom.

Recette no 6 : en faisant des lavements

Il est possible d’acheter en pharmacie des kit pratiques à emporter partout avec soi qui permettent de faire des lavements du côlon très simplement chez soi. Le lavement va libérer le côlons de ses déchets. Il est très efficace en cas de constipation, de maux de tête.

Si vous ne vous sentez pas de le faire seule, vous pouvez faire appel à des spécialistes. Muni d’une machine, le spécialiste procédera à une hydratation du côlon. Cette méthode est plus puissante qu’un lavement. Elle nettoie encore plus en profondeur.

La différence entre le lavement et l’hydratation du côlon se situe au niveau des quantités de matières anciennes évacuées. Même les personnes qui ont l’impression d’avoir une bonne hygiène intestinale sont surprises de constater la quantité de déchet qu’il reste dans leur intestin. Ces déchets peuvent même être là depuis des années. Ce sujet est si vaste que je vais en faire un article prochainement. Je le trouve passionnant. 

A mon avis, l’hydratation côlonique est la meilleure des recettes pour une hygiène intestinale au top.

Recette no 7 en jeûnant : 

Le jeûne permet de régénérer son système immunitaire. La muqueuse de l’intestin est l’endroit où se trouve le plus grand environnement de l’immunité du corps. J’ai écrit plusieurs articles sur le jeûne. 

En jeûnant, on ne s’alimente plus. Il n’y a donc plus d’apport alimentaire que le corps doit digérer. L’accumulation des déchets dans le côlon diminue progressivement. Après trois jours de jeûne le corps entre autolyse, c’est-à-dire, qu’il va se nourrir de l’intérieur en s’alimentant des mauvaises cellules dans le corps. Il permet un gros nettoyage. Notre intestin est petit à petit vidé, détoxifié et régénéré. Notre système immunitaire boosté.

Si vous vous sentez fatiguée, ballonnée, que vous êtes constipée ou souffrez d’insomnie, n’hésitez pas à tester ces 7 recettes pour régénérer votre intestin. Je suis certaine qu’en quelques semaines vous sentirez la différence sans parler de votre peau qui aura retrouvé un teint éclatant. Vous aurez une mine resplendissante et vous gagnerez  en vitalité… c’est certain !

Céline🌷

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